Les bienfaits des chiens sur les maladies humaines


Un chien évite ou détecte certaines maladies et cancers et joue un rôle positif sur le diabète, la pression artérielle et le cholestérol

Le maître d'un chien aura moins tendance à l'obésité et aura une pression artérielle et un taux de cholestérol moins élevé qu'une personne n'ayant pas de chien.

Portée sur des personnes qui ont fait un AVC, une analyse prouve que posséder un chien diminuerait le risque de mortalité précoce de 4 fois par rapport aux non-propriétaires de toutous.
De même sur des patients se relevant d'un infarctus du myocarde : l'absence d'un chien est également un facteur pouvant anticiper un nouveau problème cardiaque.

Un flair hors pair contre le cancer du sein

Le chien a un odorat 10 000 à 20 000 fois plus développé que celui de l'homme.
Depuis longtemps, les hommes ont utilisé le flair du chien. Que ce soit pour la chasse, la recherche de personnes ou la détection d'explosifs ou de drogue, les exemples ne manquent pas. Mais il est sans doute un domaine où l'on n'attendait pas notre ami à quatre pattes : la médecine, et plus particulièrement, le dépistage de certains cancers, dont celui du cancer du sein.
Certaines cellules cancéreuses émettent des substances odorantes, imperceptibles pour l'homme, mais pas pour le chien. Des études prometteuses ont déjà été menées sur l'haleine de patients souffrant de cancer du poumon, ou l'urine de personnes affectées d'un cancer de la prostate ou de la vessie.
Concernant le cancer du sein, des chiens dressés ont été capables de reconnaître des cultures de cellules malignes. Du coup, l'institut Curie a lancé une étude sur le dépistage du cancer du sein par des chiens : c'est le projet Kdog. Deux Malinois de l'armée de l'air, entraînés à la détection d'explosifs ou de stupéfiants, ont été recrutés. Grâce à leur dresseur, ils apprennent à détecter les cellules cancéreuses sur des prélèvements de tissus malades, mais aussi sur des lingettes ayant été en contact avec les seins pendant une nuit. Les chiens seront ensuite soumis à des tests en aveugle : ils devront reconnaître si le prélèvement fourni provient d'une patiente cancéreuse ou non.
Pour la biologiste en charge du projet Kdog, la détection du cancer du sein par les chiens serait une formidable avancée. En effet, utiliser le flair du chien est non invasif et relativement peu coûteux par rapport au moyen d'investigations traditionnels (la mammographie, par exemple). Et les chiens peuvent se déplacer facilement. Cela permettrait de développer le dépistage du cancer du sein dans des pays où les infrastructures sont déficientes.

Le flair du chien est-il hors du commun ? La réputation de la truffe du chien n'est plus à faire et son museau humide est, non seulement, un signe de bonne santé, mais expliquerait aussi que son odorat soit si extraordinaire.

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